Bien que prévisible, l’annonce de la baisse des aides pour certains travaux de rénovation énergétique reste difficile à comprendre en pleine crise énergétique. Alors que les prix du gaz et de l’électricité ne cessent d’augmenter, beaucoup de français se retrouvent en situation de précarité énergétique. Réduire la consommation énergétique devient une priorité pour une majorité d’entre eux. Le dispositif le plus impacté est celui des Certificats d’Economies d’Energie (CEE).
La principale raison de cette baisse drastique des aides est la chute du cours des CEE. La nouvelle période, qui a débuté au 1er janvier 2022, démarre plutôt doucement : en effet, la période 4 ayant bien été médiatisée grâce aux divers Coups de Pouce, l’avance prise par les obligés est telle que le cours des CEE s’est effondré de 30 % en moyenne.
A combien s’élèvent les nouvelles primes ?
• pour l’isolation des planchers bas : 32 % de diminution, soit 4,73 euros du m²
• pour l’isolation des murs : 33% de diminution pour les logements chauffés à l’électricité, 58% pour ceux chauffés au combustible
• pour l’isolation des toitures terrasses, 26 % de diminution, soit 5,26 euros du m²
• pour l’isolation des réseaux d’eau chaude sanitaire (calorifugeage), 21% de diminution, soit 24,77 euros du mètre linéaire.
Avec ces différentes baisses, le gouvernement espère également pouvoir contrer les diverses arnaques des isolations à 1€, très rependues et qui ternissent l’image de l’écosystème.
Malgré tout, isoler son logement reste la meilleure solution pour faire des économies. En effet, 66% des consommations énergétiques d’un foyer viennent du chauffage. Qui dit moins de déperditions de chaleur dit une facture de chauffage qui diminue.